En relation avec le prix de soutien du Rotary Club de Munich-Bogenhausen et de l’association de l’académie des Beaux-Arts de Munich.
Soutenu par Rudolf Schwab.

Collaboration avec Alexandre Leclerc, musicien et compositeur à Vence


Heim. Après avoir vécu sept ans à Munich, le mot est tellement intégré qu’il a fait naître de nouveaux sentiments, sans pouvoir en traduire le sens en français.
Palindrome de la nostalgie, un projet sur cette contradiction. Le point de départ de ma réflexion se situe entre deux lieux intimement liés.
La France et l’Allemagne ; deux régions et deux pays séparés par la culture et la langue, malgré un état émotionnel similaire à chacun : Être chez soi.
Un entre-deux. Une chaîne de montagnes qui les sépare physiquement, même si elle les relie sur le plan cartographique. Une identité commune : les Alpes.
Depuis que l’homme se tient sur ses deux jambes et marche, les Alpes sont le toit d’une histoire commune : l’humanité. Un lieu de passage de civilisations nomades et sédentaires qui ont laissé et continuent de laisser des fossiles, des histoires, des sculptures, des peintures, des gravures, des installations et des architectures ; des traces d’une existence humaine temporaire.
L’accent est mis sur ce dédoublement du foyer sur ces deux versants des Alpes, en même temps que sur la distance et l’étrangeté exprimées métaphoriquement par la chaîne de montagnes, ce qui pose la question d’une attitude nomade. Cette contradiction d’un chemin de vie oriente le projet.


En rapport à cette équation entre l’ancien et le nouveau, le numérique et l’analogique, le nomadisme et la sédentarité, j’ai réalisé des récipients en céramique. Les formes, les couleurs et les motifs des récipients font référence aux lieux choisis.
Il en résulte un lien entre l’immatérialité et la matérialité des films numériques et des récipients analogiques en céramique.





Terre cuite comme instrument de musique
Après mon excursion dans le Mercantour, le son du voyage à retentit autant que les images: le bruit des pas sur la pierre, l’écoulement de l’eau, le vrombissement des insectes, le silence aussi. L’ouïe, la vue, l’odorat, le toucher permettent d’avertir, signaler la présence d’une activité dans un paysage semblant figé. Passer quelques jours en pleine nature c’est redonner du sens au sens.
Je souhaitais qu’ont entendent mes terres cuites résonner comme l’écho de ce voyage.
inspiré du Udu (instrument de musique en terre cuite), Son bruit évoque le son de l’eau.
Le son de mes céramiques se retrouvent dans la musique du projet.
Terre blanche sans chamotte. Engobe colorés, émaux brillant et mat.






Idée inspirée du projet
